MEDECINE
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MEDECINE
Nous visitons aujourd'hui une superbe villa dressée au milieu d’un immense parc arboré où sont réunies les essences de la région les plus exotiques. Palmiers, cactus, mais aussi de toute une variété d’arbres fruitiers les plus variés...
L'architecture extérieure est parfaitement conservée. Mais la nature recouvre doucement la devanture, qui aura bientôt totalement recouvert l'entrée.
Il ne reste plus rien de l'intérieur en pierre. Pas même un sol en bon état.
Quelques échafaudages sont entreposés, laissant entendre une réhabilitation prochaine.
Les matériaux restants, squelettes de la bâtisse sont très anciens. Les tuyaux apparents, les escaliers... d'un autre temps.
Bien que le haut des escaliers en bois ne m'attirent pas vraiment, nous prenons le risque le monter au premier étage.
Nous arrivons sur un palier arrondi où je préfère ne pas trop stagner. Non pas que je n'ai pas confiance en ces vieilles demeure, mais le temps et les abrutis qui passent n'arrangent rien.
Une chaise en plein milieu, comme une invitation à la sérénité absolue.
La villa bien qu'avec énormément de caractère n'est pas très grande. Nous descendons à la cave qui nous réservera d'agréables surprises.
Les escaliers sont sombres et il y fait totalement noir au sous-sol. Impossible d'y voir sans un minium d'éclairage.
Les chauves souris possèdent les lieux en toute aisance.
Des bouteilles vides, cassées, un vieux poil à bois et du matériel authentique...
Nous y découvrons aussi un vieux poil à bois et du petit outillage d'époque.
Un endroit parfait pour assouvir nos idées mises en scène photo, avant d'être surpris par le bruit d'un déclencheur photo.
J'ai tout juste eu le temps d’apercevoir un homme chauve dérobant quelques images à l'arraché avec son téléphone. Nous nous sommes fait discret le temps de son départ.
Nous investissons les lieux une bonne partie de l'après-midi avant de rentrer.
Autrefois :
L’année 1910 marque l’achèvement des travaux de construction de cette élégante bâtisse.
A la libération, elle fût réquisitionnée par le Préfet à son propriétaire, coupable de collaboration.
De 1945 à 1948, la villa fut confiée à l’Union des Juifs pour la Résistance et l’Entraide (UJRE) qui y accueillit des enfants juifs orphelins, dont les parents étaient morts fusillés ou en déportation. Là, dans une ambiance familiale, ils purent se reconstruire après les épreuves qu’ils avaient traversé.
***
The End
