MEDECINE
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CLINIQUE DE LA ROCHE
Urbex Discovery
Nous traînons de plus en plus souvent dans ce coin où l’urbex coule à profusion. Mais ce qui nous attend ce soir restera gravé à jamais dans ma mémoire. Nous décidons de visiter une petite maison de retraite en plein centre-ville. Il est environ 20 heures. Nous sommes en septembre, la nuit commence doucement à tomber.
Nous montons les escaliers, traversons le petit chemin en nous arrachant les jambes. Nous pénétrons dans l’enceinte du petit bâtiment totalement détruit. Une croix nazie dessinée sur la baie vitrée. Dans le hall d’entrée, le guichet d’accueil et tout un tas de documents administratifs au sol.
Des fauteuils en excellent état ainsi que quelques meubles biens conservés pourraient laisser croire que les habitants ont fuis.
Nous sommes cinq aujourd’hui. Accompagnée de mon « acolyte urbex », UrbexScapade, TeamFearOfficiel mais également de Jeepyc.
Alors que deux d’entre-nous étaient en train de filmer dans le hall, le troisième se trouvait dans une pièce voisine. Les deux derniers ont décidé de monter au premier étage sans nous attendre, quand soudain !!
Des cris, des cris à vous glacer le sang retentissent à l’étage, comme s’ils se rapprochaient de nous.
Mon cœur a failli s’arracher et prise d’une panique et peur bleue, je fait un demi tour et le dirige en courant vers la sortie. Les cris se rapprochaient effectivement et nous avons tous paniqué. Tout le monde se bousculait afin de ne pas être... Le dernier...
Lorsque nous avons atteints les escaliers dans la rue, je me souviens m’être assise, écroulée sous le poids du choc et d’un rire suffoquant à la fois.
Nous ne saurons pas exactement expliquer ce qu’il s’est réellement passé au premier étage
Une fois l’adrénaline et les fous rires passés, nous décidons d’y retourner.
Plus prudents, avec une certaine crainte tout de même.
Le K2 toujours en route. Il fonctionne de temps à autre.
Nous arrivons à l’endroit de la « peur » mais ne remarquerons rien de spécial.
Dans le couloir, je n’ose pas trop m’aventurer dans les chambres en parfait état. Aucun signe de destruction pour une fois. Et ça fait plaisir. Les lits sont encore sous plastique, les meubles sont intacts.
Toutes les chambres possède encore leur beau d’eau et un verre retourné.
Cette ambiance est assez particulière . Même les rideaux sont encore posés.
Une chambre retient mon attention, bien que je n’y rentre pas. Elle me fait frissonner, je ressens comme un courant d’air et à cet instant le K2 se déclenche...
Le second étage ressemble au premier. La disposition est identique au prétendent.
Mais le troisième dégagent une odeur encore bien présente de personnes âgées, comme si l’étage était toujours habité.
C’est en riant de notre expérience que nous terminerons la visite.
***
The End
Autrefois
Maison de retraite en plein centre ville qui aurait accueilli jusqu'à 105 résidents. L'établissement de type EPAHD, ferme ses portes définitivement en juin 2013.
La presse locale affirme alors à l'époque, que les locaux ont été vidés et que les 7 habitants résidents encore sur place seraient relogés.
Un plan de licenciement collectif a été engagé à l'encontre des quelques employés, impuissants face au déménagement de leur établissement.
***
The End